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HPV

Le vaccin contre le papillomavirus est sûr selon l’ANSM ! Abderrahim DERRAJI - 30 avril 2024 10:08
Le vaccin contre le papillomavirus est sûr selon l’ANSM !

Dans le cadre de la campagne de vaccination qui se poursuit dans les collèges français contre les HPV avec le vaccin Gardasil 9, une surveillance renforcée a été mise en place. Un rapport d'analyse détaillée des cas de pharmacovigilance après l’administration de la première dose a été publié, montrant l'absence de signal de sécurité concernant ce vaccin. Les effets notifiés étaient principalement des effets post-vaccinaux connus et non graves.
 

L’administration de la deuxième dose suit son cours et la surveillance post-vaccination est de mise. Cette surveillance permet de prévenir, entre autres, les blessures liées à des malaises pouvant survenir lors de l’administration du vaccin. Les données disponibles actuellement confirment la sécurité et l'efficacité des vaccins HPV après plus de 15 ans d'utilisation et 300 millions de doses administrées à travers le monde.

Depuis octobre 2023, 46 cas d'effets indésirables ont été signalés suite à la vaccination dans les collèges, principalement chez des garçons d'environ 12 ans. L'analyse de ces cas montre qu'ils sont principalement des effets post-vaccinaux connus et non graves. Généralement, il s’agit de réactions au site d'injection, des céphalées, des sensations de vertige, des troubles gastro-intestinaux, de la fièvre ou de la fatigue.

Aucun nouveau signal de sécurité n'a été identifié pendant cette période, indiquant que le vaccin demeure sûr. La surveillance renforcée se poursuit avec une vigilance particulière sur les effets indésirables graves et inattendus. Un deuxième rapport sera publié après la seconde phase de vaccination scolaire, tandis que les chiffres clés de la vaccination sont mis à jour mensuellement.

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Polluants éternels

Polluants éternels : des ennemis sournois ! Abderrahim DERRAJI - 28 avril 2024 20:13
Polluants éternels : des ennemis sournois !

Depuis quelques années, l'expression «polluants éternels» revient de plus en plus souvent dans les médias et les discussions scientifiques. Ces polluants, également connus sous le nom de PFAS (per et polyfluoroalkyl substances), suscitent l'inquiétude des scientifiques et de différentes organisations. La dernière action en date a eu lieu aux Pays-Bas, où onze organisations ont déposé une plainte contre le gouvernement néerlandais concernant les effets préjudiciables des PFAS.

Ces polluants éternels, qui résistent à la dégradation et persistent dans l'environnement, sont accusés de nuire à la santé et à l'écosystème. Les plaignants reprochent au gouvernement néerlandais de ne pas avoir pris les mesures qui s'imposent afin de limiter les dommages pouvant être causés par ces substances. Ils lui demandent, par ailleurs, la reconnaissance de sa responsabilité dans la pollution par les PFAS et une enquête sanitaire nationale.

Le gouvernement a donc trois mois pour répondre aux exigences des plaignants, faute de quoi un procès aura lieu. Les Pays-Bas ne sont pas la seule nation où les polluants éternels sont pointés du doigt. La France adopte une loi pour interdire les PFAS dans les cosmétiques, textiles et produits de fart d'ici 2026, et dans tous les textiles d'ici 2030. Le Parlement européen interdit les PFAS dans les emballages alimentaires. Quant aux États-Unis, ils classent les PFAS PFOA et PFOS comme dangereux et fixent des limites dans l'eau potable.

Les scientifiques appellent à la prudence face à ces substances, soulignant la complexité de mesurer leurs effets cumulés.

Ces polluants, souvent issus de produits chimiques industriels ou de déchets, comprennent les PCB (polychlorobiphényles), les pesticides organochlorés, les retardateurs de flamme bromés, etc. Leur capacité à persister dans l'environnement et à s'accumuler dans les tissus vivants, y compris ceux des êtres humains, les rend particulièrement dangereux. Les polluants éternels sont associés à plusieurs problèmes de santé, notamment les troubles du développement, les maladies respiratoires, les troubles neurologiques, les cancers et les perturbations hormonales. Leurs effets nocifs peuvent se manifester dès la petite enfance et se poursuivre tout au long de la vie, amplifiés par l'exposition continue à des niveaux souvent indétectables, mais dangereux.

L'inquiétude est d'autant plus grande que ces substances toxiques ne connaissent pas de frontières. Elles se propagent à travers les océans, contaminent les sols et s'infiltrent dans la chaîne alimentaire mondiale. Ainsi, même les populations éloignées des sources de pollution directe ne sont pas à l'abri de leurs effets délétères.

Face à cette menace persistante, il est impératif que les gouvernements, les entreprises et la société civile unissent leurs efforts pour élaborer des stratégies de prévention et de gestion efficaces. Cela implique d'abord de limiter la production et l'utilisation de ces substances toxiques en faveur d'alternatives plus sûres et durables. Des mesures strictes de réglementation et de surveillance sont également nécessaires pour contrôler leur dispersion et réduire leur impact sur la santé humaine et environnementale.

De plus, il est primordial d'investir dans la recherche et le développement de technologies de dépollution innovantes pour nettoyer les sites contaminés et réduire la charge de ces polluants dans l'environnement. L'éducation et la sensibilisation du public jouent également un rôle essentiel en encourageant des comportements individuels et collectifs plus respectueux de l'environnement.

 

Pour conclure, la lutte contre les polluants éternels est un défi majeur pour la santé et la durabilité de notre planète. En reconnaissant les méfaits de ces substances toxiques sur la santé humaine, en œuvrant pour en réduire leur impact et en prenant des mesures audacieuses et concertées, nous pouvons espérer un avenir plus sain et plus sûr pour notre planète et pour les générations à venir.

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MOHAMMEDIA

Mohammedia : dès lundi 29 avril, il n’y aura plus de pharmacie de garde après minuit ! Abderrahim DERRAJI - 28 avril 2024 20:07
Mohammedia : dès lundi 29 avril, il n’y aura plus de pharmacie de garde après minuit !

Le Syndicat des pharmaciens de Mohammedia (SPM) a adressé une circulaire à ses membres, le 23 avril 2024, annonçant la suspension de la garde de nuit. Cette circulaire informe les pharmaciens de la ville que les résolutions adoptées lors des Assemblées générales extraordinaires des 20 décembre 2023 et 5 mars 2024 entreront en vigueur dès le lundi 29 avril 2024.

 

À partir de cette date, le SPM précise qu'il n'y aura plus de pharmacies ouvertes après minuit, sachant que les pharmacies de garde de jour ferment à minuit.

 

La circulaire souligne également la possibilité de futures actions de protestation, telles que des sit-in, des fermetures d'une journée, même des grèves. Elle insiste également sur le fait que ces moyens de contestation sont protégés par la constitution et «qu'aucune réquisition ne peut avoir lieu».

 

Cette action de protestation, tant attendue par les pharmaciens de Mohammedia, fait suite à une période d'anarchie inédite. En effet, malgré les multiples efforts du Syndicat et des pharmaciens, certains pharmaciens pratiquent des horaires à leur convenance, motivés uniquement par les gains supplémentaires qu'ils peuvent réaliser aux dépens de leurs voisins et des pharmacies de garde. En agissant de la sorte, ces pharmaciens font fi de l’horaire officiel défini par le gouverneur de Mohammedia après consultation du Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens du Sud et des conséquences néfastes de leur comportement irresponsable et anti-confraternel sur l'organisation des gardes et l’approvisionnement en médicament des citoyens. 

 

Cette décision a été officiellement notifiée aux autorités locales, avec un courrier déposé au bureau d'ordre de la préfecture de Mohammedia, ainsi qu'une communication formelle remise par un huissier de justice au pachalik de la même ville.

 

Sans une intervention urgente des autorités, des horaires incompatibles avec l'exercice personnel de la pharmacie et avec la législation du travail risquent de se généraliser. Les principaux perdants seront, une fois de plus, les pharmaciens respectueux de la loi qui vont être obligés de travailler plus pour maintenir leur chiffre d’affaires et les citoyens qui risquent d’être privés de leurs traitements, particulièrement de minuit à 8 heures, tranche d’horaire non rentable qui présente peu d’intérêt pour les adeptes des horaires à la carte !

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-BEYFORTUS

Deux études révèlent l'efficacité du Beyfortus® Abderrahim DERRAJI - 28 avril 2024 20:04
Deux études révèlent l'efficacité du Beyfortus®

Le Beyfortus® dont le principe actif est le nirsevimab est un médicament préventif contre la bronchiolite. Il est destiné aux nourrissons vivant leur première saison d'exposition au virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la maladie.

 

Deux études françaises menées par l'Institut Pasteur et Santé publique France ont évalué l'efficacité de ce nouveau traitement. Les résultats ont montré qu'il est efficace dans la prévention des cas graves et la réduction des hospitalisations chez les nourrissons.

L'efficacité du nirsevimab contre les cas graves est estimée entre 76 et 81% pour les nourrissons admis en réanimation. Quant à son impact sur les hospitalisations, selon ces deux études, ce traitement a permis d'éviter environ 5.800 hospitalisations pour bronchiolite à VRS entre le 15 septembre 2023 et le 31 janvier 2024.

En France, plus de 250.000 bébés ont été immunisés avec le nirsevimab en maternité depuis le lancement d'une importante campagne le 15 septembre 2023.

 

Les résultats de ces études confirment l'efficacité du du nirsevimab

 dans la prévention de la bronchiolite chez les nourrissons.

 

Le Beyfortus est administré par injection intramusculaire unique aux nourrissons de moins de 6 mois. Il est généralement bien toléré. Les effets secondaires les plus fréquents sont des réactions au site d'injection, telles que des rougeurs, des douleurs et des gonflements.

 

Le Beyfortus n'est toutefois pas un vaccin. Il ne prévient pas l'infection par le VRS, mais il aide à réduire la gravité de la maladie.

 

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Analogues du GLP-1

Pas de lien de causalité entre la prise d’analogues du GLP-1 et des idées ou actes suicidaires Abderrahim DERRAJI - 28 avril 2024 20:02
Pas de lien de causalité entre la prise d’analogues du GLP-1 et des idées ou actes suicidaires

Le Comité de pharmacovigilance de l'Agence européenne des médicaments (PRAC) a examiné les données disponibles sur les analogues du GLP-1, utilisés pour traiter le diabète de type 2 et, dans certains cas, l'obésité.

 

Malgré des notifications d'idées suicidaires et d'automutilation, aucune corrélation causale n'a été établie entre ces médicaments et ces effets indésirables. Le PRAC a analysé diverses études, y compris une étude pharmaco-épidémiologique récente et une étude de l'EMA (Agence européenne du médicament) basée sur des dossiers médicaux électroniques, mais n'a trouvé aucune preuve de lien direct.

 

En conséquence, aucune mise à jour des notices et des recommandations de ces médicaments n'est recommandée.

 

Les titulaires d'autorisation de mise sur le marché de ces médicaments continueront de surveiller de près ces événements, y compris toute nouvelle publication, dans le cadre de leurs activités de pharmacovigilance et rapporteront toute nouvelle preuve sur cette question dans leurs rapports périodiques de sécurité.

 

En France, les médicaments concernés sont : Ozempic®, Trulicity®, Victoza®, Saxenda®, Byetta® et Xultophy®.

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Autres articles

Casablanca abritera le week-end prochain la 10ème édition de ParaExpo

Suite au succès de la 9ème édition de son salon PARAEXPO en 2023, Mikou Event organise la 10ème édition de cet événement les samedi 27 et dimanche 28 avril 2024 à l'hôtel Hyatt Regency à Casablanca. Ce salon, axé sur la parapharmacie, le paramédical, le bien-être et la dermo-cosmétique, représentera une occasion idéale pour les échanges B2B entre les participants et leurs fournisseurs.

Abderrahim Derraji - 22 avril 2024 19:19
Pharmaciens français et pharmaciens marocains : Un même combat !

Le 30 mai prochain, les officines françaises fermeront leurs portes pour une journée de mobilisation nationale à l'appel de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO). Cette action coup-de-poing vise à alerter le gouvernement sur les graves difficultés auxquelles est confrontée la profession et à exiger des mesures concrètes pour la sauver. À l'origine de ce ras-le-bol : un plan d'économies de 10 milliards d'euros pour l'année 2024, annoncé par le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. Ce plan, qui prévoit notamment une baisse des marges sur certains médicaments, menace de fragiliser encore plus une profession déjà à bout de souffle. En effet, depuis 2022, les pharmaciens d'officine n'ont bénéficié d'aucune revalorisation économique de l'assurance maladie, contrairement à d'autres professions du secteur. Cette situation, conjuguée à l'augmentation constante des charges et aux pénuries récurrentes de médicaments, met en péril la viabilité même des officines. Les conséquences de ces difficultés se font déjà ressentir sur les patients. Les pharmaciens, débordés par les tâches administratives et la recherche de solutions alternatives aux pénuries, ont de moins en moins de temps à consacrer à l'accompagnement et au conseil de leurs patients. Face à cette situation alarmante, l'USPO appelle à une mobilisation massive de la profession. Le 30 mai, les officines fermeront leurs portes pour une journée, afin de montrer leur détermination et de faire pression sur le gouvernement. En plus de cette action coup-de-poing, l'USPO a également déposé un préavis de grève et a appelé à l'union de tous les syndicats départementaux et régionaux. De nombreux syndicats, dont la FSPF et l'USPO, ont déjà répondu à cet appel, notamment en PACA, Corse, Occitanie, Lorraine, Drôme, Ardèche, Pas-de-Calais et Nord. L'USPO exige du gouvernement des mesures concrètes pour sauver la pharmacie d'officine, notamment une revalorisation économique immédiate pour compenser les pertes subies, une augmentation des marges sur certains médicaments essentiels, un renforcement de la transparence des données sur les stocks de médicaments et des mesures contraignantes pour obliger les laboratoires à «libérer les stocks» et à lutter contre les pénuries. La mobilisation du 30 mai n'est que la première étape d'une lutte déterminée pour sauver une profession en danger. L'USPO appelle tous les pharmaciens et les patients à se mobiliser pour que leurs voix soient entendues. On ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec le Maroc, pays où la dérégulation du secteur, l'entrée en vigueur du décret de fixation des prix des médicaments en 2014 sans mesures compensatoires et les lobbys exercés par d'autres intervenants ont plongé la pharmacie dans une crise sans précédent. En mai 2023 déjà, les pharmaciens marocains avaient exprimé leur colère lors d'une mobilisation exceptionnelle. Un an plus tard, la situation n'a fait que s'aggraver, et les promesses de l’administration n'ont toujours pas été concrétisées en mesures palpables pour sauver la profession. Face à ces défis communs, les pharmaciens français et marocains n’ont d’autres choix que de poursuivre leur mobilisation pour défendre leur profession. Le sort de la pharmacie en France et au Maroc est en jeu. Il est crucial que les gouvernements prennent la mesure de la gravité de la situation et mettent en place des solutions pérennes pour sauver cette profession essentielle au système de santé.

Abderrahim Derraji - 21 avril 2024 22:03
Semaine mondiale de la vaccination : Tout le monde pourrait profiter du «pouvoir salvateur» des vaccins

Par un point d’information qu’elle a mis en ligne à l’occasion de la Semaine mondiale de la vaccination, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que les campagnes de vaccination menées à travers le monde au cours de la seconde moitié du XXe siècle constituent l'une des plus grandes réussites de l'humanité. Grâce à ces campagnes, la variole a été éradiquée, la poliomyélite est sur le point de l’être et la mortalité infantile a largement régressé. Cette année, la Semaine mondiale de la vaccination est l'occasion de célébrer les 50 ans du Programme élargi de vaccination (PEV) et d’exhorter les pays membres à investir davantage dans les programmes de vaccination afin de protéger les générations futures. Le point d’information de l’OMS rappelle qu’en 50 ans, nous sommes passés d'un monde où la mort d'un enfant était une crainte de nombreux parents à un monde où chaque enfant vacciné a toutes ses chances de survivre et de s'épanouir. Lors de sa création en 1974, le PEV visait à protéger tous les enfants contre six maladies de l'enfance. Aujourd'hui, 13 vaccins sont recommandés dans tous les cas, à toutes les étapes de la vie, et 17 autres vaccins sont recommandés en fonction du contexte. Le programme en vigueur, qui couvre désormais des personnes de tous âges, est le «Programme essentiel de vaccination». Au cours des dernières années, la pandémie de la Covid-19 a perturbé les campagnes de vaccination. En 2022, plus de quatre millions d'enfants supplémentaires ont été vaccinés dans le monde par rapport à 2021, mais 20 millions d'enfants n'ont toujours pas reçu un ou plusieurs vaccins. L'intensification des conflits, les ralentissements économiques et la réticence croissante face à la vaccination font désormais partie des défis à relever pour maintenir un bon taux de couverture vaccinale et éviter les flambées soudaines de diphtérie et de rougeole qui ré-apparaissent à nouveau dans plusieurs régions du monde.

Abderrahim Derraji - 21 avril 2024 22:00
Meta soumise à une enquête pour «son rôle» dans la vente de drogues illicites

Des procureurs américains enquêtent sur Meta, la société mère de Facebook, pour son rôle présumé dans la facilitation et le profit de la vente de drogues illégales sur ses plateformes de médias sociaux.   Selon le «Wall Street Journal», l'enquête, menée par un jury, examine si Meta a violé ses propres politiques en permettant la publication de contenus liés à la vente de drogues illégales et en tirant profit de ce trafic.   Meta a nié tout acte répréhensible et déclaré qu'elle coopère avec les autorités. La société a également souligné ses efforts pour lutter contre la vente de drogues illégales sur ses plateformes.   L'année dernière, des investisseurs ont également intenté une action en justice alléguant que Meta «était au courant de la traite des êtres humains et de l'exploitation sexuelle des enfants sur Facebook et Instagram, mais n'a pas pris les mesures nécessaires pour les stopper».   L'épidémie d'opioïdes aux États-Unis a mis en lumière le rôle potentiel des réseaux sociaux dans la facilitation de la vente des drogues illicites. Les procureurs dans cette affaire chercheront à déterminer si Meta a intentionnellement profité de ce trafic illégal, ce qui pourrait avoir des conséquences importantes pour l'entreprise.   Le président des affaires mondiales de Meta, Nick Clegg, a déclaré, vendredi, sur la plateforme X que Meta avait collaboré avec le département d'État américain, le Bureau des Nations unies contre la drogue et le crime et Snapchat pour aider à déjouer la vente de drogues synthétiques en ligne et éduquer les utilisateurs sur les risques associés.   «L'épidémie d'opioïdes est un grave problème de santé publique qui nécessite une action de l'ensemble de la société américaine», a déclaré Clegg.   L'enquête et les actions en justice en cours contre Meta illustrent les défis croissants auxquels les entreprises gérant les réseaux sociaux sont confrontées pour lutter contre les contenus illégaux et dangereux sur leurs plateformes.   Il reste à voir quelles seront les conclusions de l'enquête, mais elle pourrait avoir un impact important sur la façon dont Meta et d'autres entreprises de médias sociaux opèrent et modèrent leurs contenus dans l’avenir.  

Abderrahim Derraji - 21 avril 2024 21:58
Crise des opioïdes : le Congrès américain pointe du doigt la Chine

Un comité du Congrès américain a révélé dans un rapport publié mardi que la Chine subventionne directement la production de précurseurs illicites de Fentanyl, contribuant ainsi à la crise des opioïdes aux États-Unis. Ces subventions prennent la forme de remboursements de taxe sur la valeur ajoutée accordés aux entreprises chinoises fabriquant des analogues de Fentanyl et d'autres narcotiques synthétiques destinés à la vente à l'étranger. Bien que la Chine ait classé tous les analogues de Fentanyl comme substances contrôlées en 2019, «elle continue d'encourager leur exportation, malgré leur illégalité aux États-Unis et en Chine».   Le rapport du comité, citant des données de l'Administration d'État de la taxation chinoise, révèle que ces subventions couvrent certains produits chimiques jusqu'à 13%, y compris deux précurseurs de Fentanyl utilisés par les cartels de la drogue.   L'ambassade de Chine à Washington a nié toute implication dans la crise du Fentanyl aux États-Unis, affirmant que le problème est lié à la demande intérieure américaine.   Les responsables américains ont souligné que la Chine demeure la principale source des produits chimiques précurseurs synthétisés en Fentanyl par les cartels de la drogue au Mexique. Sachant que les États-Unis et la Chine ont déjà convenu de travailler ensemble pour réduire la production et l'exportation de Fentanyl, ces responsables estiment que des pressions supplémentaires sont nécessaires pour mettre fin au soutien de la Chine à cette industrie illicite.

Abderrahim Derraji - 21 avril 2024 21:55
Dar Zhor lance une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal

Le cancer colorectal, une menace grandissante à l'échelle mondiale, et le Maroc ne fait pas exception. En effet, ce cancer se hisse au rang de troisième cancer le plus courant chez les hommes et les femmes. Avec plus de 5300 nouveaux cas chaque année et près de 3000 décès à déplorer, cette maladie ne cesse de peser sur la santé publique. Cependant, derrière ces chiffres alarmants se dessine un espoir : le dépistage précoce.   La campagne de sensibilisation menée par l'association Dar Zhor met en lumière l'apport du dépistage dans la lutte contre le cancer colorectal. En effet, un diagnostic précoce, notamment à un stade in situ ou stade 1, peut augmenter les chances de survie jusqu'à 90%.   « Le cancer colorectal est souvent sournois, se manifestant rarement avant un stade avancé. Il est donc impératif, surtout pour les personnes de plus de 50 ans, de se soumettre régulièrement à des tests de dépistage. Avec un diagnostic anticipé, nous pouvons traiter ce cancer dans 90% des cas, évitant ainsi des traitements plus lourds et invasifs », souligne Krisni, Patiente Expert intervenante au sein de l’association Dar Zhor.   Pour renforcer cette campagne, Dar Zhor a forgé des partenariats solides avec divers acteurs de la santé au Maroc, des cancérologues aux pharmaciens, en passant par les gastro-entérologues et les médecins généralistes. Ensemble, ils s'emploient à éduquer et à informer le public sur l'importance capitale du dépistage.   Le Professeur Adil Ibrahimi, Chef de service gastroentérologie CHU Hassan II de Fès et Président de la Société marocaine d’endoscopie digestive, souligne l'impact de cette collaboration : « Le partenariat entre Dar Zhor et la Société Marocaine d'Endoscopie Digestive revêt une importance cruciale dans la lutte contre le cancer colorectal. Cette alliance stratégique assure la diffusion de messages clairs et scientifiquement validés, favorisant une sensibilisation étendue sur l'importance du dépistage précoce. Nous sommes convaincus que cela induira un changement positif de comportement et des améliorations significatives en matière de prise en charge précoce du cancer colorectal dans notre pays. »   Ainsi, à travers cette mobilisation collective, l'espoir se dessine pour un avenir où le cancer colorectal ne sera plus synonyme de silence et de menace, mais plutôt de prévention et de survie.

Abderrahim Derraji - 19 avril 2024 11:22
Un an après la grève : aucun «essai» transformé !

Dans une lettre adressée aux pharmaciens, Mohamed Lahbabi, président de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, fait le bilan un an après la grève générale suivie par la quasi-totalité des pharmaciens le 13 avril 2023. Ce pharmacien de Casablanca a souligné dans son courrier que ce mouvement de protestation faisait suite à l'annonce du Conseil de la concurrence, qui a pointé du doigt les marges jugées excessives des pharmaciens. À la suite de cette grève, une commission entre les représentations syndicales et le ministère de la Santé a tenu plusieurs réunions afin d’apporter des solutions aux problématiques soulevées par la profession.   Bien que l'administration se soit montrée réceptive aux différentes revendications de la profession, les travaux de la commission mixte ne se sont pas encore traduite en mesures concrètes en phase avec les attentes des pharmaciens.   Parallèlement, la Loi 98-18 relative à l'Ordre national des pharmaciens a été publiée au Bulletin officiel le 29 février dernier. Cette loi très attendue par les pharmaciens permettra dans un premier temps l'organisation des élections ordinales. Mais pour que les dispositions de cette loi deviennent effectives, les pharmaciens doivent, une fois de plus, faire preuve de patience. Dans les deux cas, ils n’ont d’autre choix que d’attendre, alors que le temps leur est précieux. L'administration, occupée par d'autres urgences, semble sous-estimer les risques encourus par la profession à court, moyen et long terme.   Aujourd'hui, plus d'un tiers des pharmacies sont en difficulté et nécessitent des mesures urgentes pour les sauver. Quant aux autres officines, leur avenir est étroitement lié à un changement de paradigme, avec la mise en place d'un projet ambitieux pour faire évoluer la pratique officinale et la rémunération du pharmacien. La profession ne pourra pas non plus retrouver sa sérénité sans mettre en place des garde-fous garantissant l’ordre et la discipline, qui ne peuvent être imposés que par un Conseil de l’Ordre crédible, légitime et responsable.

Abderrahim DERRAJI - 14 avril 2024 20:08
L’ANSM recommande moins de comprimés de tramadol par boîte

Depuis plusieurs années, le réseau des Centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance-addictovigilance (CEIP-A) a remarqué une hausse inquiétante des cas d'abus et de dépendance associés au tramadol, surtout dans des situations de mésusage. Afin de contrer cette tendance et de réduire les risques pour les patients, des mesures ont été prises, notamment en limitant la durée de prescription à 12 semaines en 2020.   Une nouvelle directive a également été émise en janvier 2023 à l'attention des laboratoires produisant des médicaments à base de tramadol. Cette directive leur demande de proposer des conditionnements de 10 ou 15 comprimés ou gélules, adaptés aux traitements de courte durée. Les conditionnements habituels demeurent disponibles pour les cas nécessitant une utilisation à plus long terme.   Le tramadol, largement prescrit en France pour soulager diverses douleurs modérées à sévères, représente l'un des antalgiques opioïdes les plus couramment utilisés. Cependant, comme tout opioïde, il comporte des risques potentiels d'abus, de mauvais usage, de dépendance et de surdosage. Ces risques sont accrus en cas d'usage inapproprié, notamment à des doses excessives ou sur une durée prolongée, ou en dehors des indications médicales, telles que l'utilisation comme sédatif ou pour atténuer l'anxiété.   La dépendance au tramadol peut entraîner des symptômes de sevrage en cas d'arrêt brutal du traitement, tels que la nervosité, l'agitation, l'anxiété, l'insomnie, les tremblements, la sudation et la diarrhée. Cela peut inciter un patient à prolonger la prise de tramadol même lorsque la douleur est absente ou légère.   Les données recueillies par les enquêtes d'addictovigilance sur le tramadol en France indiquent une persistance des signalements d'abus et de dépendance, surtout dans des contextes de mésusage ou d'utilisation détournée.   La réduction du nombre de comprimés dans les boîtes vise à limiter l'utilisation prolongée du médicament, réduisant ainsi les risques d'abus et de dépendance. Cette mesure présente également l'avantage de diminuer les possibilités de stockage familial et, par conséquent, les risques pour les proches.

Abderrahim DERRAJI - 14 avril 2024 20:04
Un médicament expérimental pourrait prévenir les événements cardiovasculaires en cas d’hypertriglycéridémie

Une étude menée par des cardiologues et des pharmacologues du Brigham and Women's Hospital (BWH) à Boston a révélé qu'un médicament expérimental pourrait considérablement réduire les niveaux de triglycérides dans le sang. Les résultats de ces travaux, présentés lors de la Réunion scientifique 2024 de l'American College of Cardiology (ACC) et publiés dans le «New England Journal of Medicine» (NEJM), ouvrent une nouvelle voie thérapeutique pour les patients à risque cardiovasculaire élevé.   Actuellement, les médicaments disponibles, tels que les statines, l'ézétimibe, les fibrates et les acides gras oméga-3, permettent de réduire les taux de triglycérides de 10 à 40%. Cependant, ces thérapies ne suffisent pas toujours à prévenir les événements cardiovasculaires chez tous les patients.   L'essai clinique mené au Brigham and Women's Hospital a porté sur 154 patients sous hypolipidémiants présentant une hyper-triglycéridémie modérée à sévère. Les participants ont été répartis en trois groupes : un groupe a reçu 50 mg de Olezarsen, un autre en a reçu 80 mg, tandis que le troisième groupe a été traité par un placebo. Olezarsen est un oligonucléotide anti-sens qui inhibe l'expression d'un gène appelé APOC3, associé à des niveaux élevés de triglycérides, en ciblant son ARNm. Le médicament a été administré par voie sous-cutanée, toutes les 4 semaines, pendant une période d'un an.   Les résultats de l'étude ont montré que l'administration d'Olezarsen a entraîné une réduction significative des taux de triglycérides : 49% chez le premier groupe et 53% chez le deuxième groupe (par rapport au placebo). De plus, le traitement a également réduit les niveaux d'apolipoprotéine B et de cholestérol (non HDL) de 18 à 18,5% et de 23 à 25% respectivement, des éléments importants dans la formation de la plaque d'athérome.   Bien que des études supplémentaires et à plus long terme soient nécessaires pour évaluer pleinement l'efficacité et l'innocuité de l'Olezarsen dans la prévention des crises cardiaques et des AVC, cette recherche ouvre une nouvelle perspective thérapeutique pour les patients à haut risque cardiovasculaire.

Abderrahim DERRAJI - 14 avril 2024 20:01
France : Le Sénat a adopté une proposition de loi pour préserver l’accès aux pharmacies dans les zones rurales

La sénatrice RDSE (Rassemblement démocratique et social européen) des Hautes-Pyrénées, Maryse Carrère, a proposé une mesure visant à enrayer la diminution du nombre de pharmacies rurales, qui a chuté de 10% depuis 2012. Son objectif est de maintenir le maillage existant et de lutter contre l'émergence de déserts pharmaceutiques.   Selon le rapport (lien) de la sénatrice Guylène Pantel, consultable sur le site du Sénat, la France a perdu plus de 1.800 pharmacies entre 2012 et 2022, soit une baisse de plus de 8%, tandis que la population augmentait de 3,7% sur la même période. Cette diminution a entraîné une réduction significative du nombre de pharmacies par habitant, passant de 34 pharmacies pour 100.000 habitants en 2012 à 30 pour 100.000 habitants dix ans plus tard.   Le rapport souligne également l'inégalité dans la répartition des pharmacies sur le territoire, avec environ un tiers d'entre elles situées dans des communes de moins de 5.000 habitants. Le nord-ouest du pays, y compris l'Île-de-France, est particulièrement mal desservi, avec de nombreux départements ayant moins de 28 pharmacies pour 100.000 habitants.   Malgré la mise en place de dispositifs législatifs, tels que les antennes d'officines et le dispositif des territoires fragiles, aucun de ces dispositifs n'a été appliqué, ce qui a poussé le Sénat à adopter une proposition de loi contraignant le gouvernement à agir.   Un amendement controversé autorisant l'ouverture de pharmacies dans les communes de moins de 2.500 habitants a été voté en séance publique, suscitant des réactions mitigées parmi les sénateurs. Certains ont exprimé des inquiétudes quant à son efficacité, tandis que d'autres ont soutenu qu'il était nécessaire pour garantir un accès équitable aux services de santé.   La proposition de loi devra désormais être examinée par l'Assemblée nationale, où ses ambitions pourraient être revues à la baisse avant son éventuelle adoption.

Abderrahim DERRAJI - 14 avril 2024 19:53